Une nouvelle saison riche

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« Quelle saison ! – Ce printemps surprenant ? – Non, au Grand Théâtre. La programmation de la prochaine saison est magnifique : le symphonique, le lyrique… que de belles œuvres ! Tout est à voir ! »

Quelques jours après la présentation de la nouvelle saison, il est encore enthousiaste. Il détaille les opéras, il commente les concerts avec de telles étoiles dans les yeux que ces interlocuteurs, sans exception, finissent par se dire qu’ils iraient bien voir, eux aussi, Faust, Orphée aux enfers ou L’enlèvement au sérail. Ou bien écouter le célèbre pianiste Serge Babayan ou la sublime voix de Natalie Dessay.

Bien que la programmation reste faible en nombre, elle est d’une très belle qualité. Le succès des opéras connus en cette saison qui s’achève a donné des idées. Prenez la Traviata : des dates rajoutées face à la forte demande, des représentations à guichets fermés. Alors, cette année plus que les précédentes, l’accent est mis sur de grands classiques, rejoués à Tours pour la première fois depuis longtemps. Ce qui n’empêchera pas la présentation d’œuvre moins connues à découvrir et à apprécier.

A noter une nouvelle déclinaison du « populaire » : après le chœur, la maîtrise et l’orchestre, c’est maintenant un ballet populaire qui commence. Il est ouvert aux personnes de plus de soixante ans, ayant fait de la danse classique pendant au moins sept ans. C’est le chorégraphe Thomas Lebrun qui assurera cette nouveauté. Les répétitions auront lieu tous les mercredis soirs à l’auditorium Jean-Marc Cochereau du Conservatoire de Tours, de 19h30 à 21h30 exceptés durant les vacances scolaires.

Autre nouveauté, les Croq’lyrique proposeront un petit récital, à la pause méridienne. Quelques dates en 2026, histoire de tester cette idée singulière.

Bref, une saison riche et prometteuse s’ouvre au Grand Théâtre.

J.L.