Les associations culturelles sont logées à la même enseigne que toutes les autres : la pénurie d’engagement ! Les bénévoles sont de plus en plus rares et ceux qui veulent prendre la responsabilité de présidente ou président d’une asso sont de plus en plus réticents à le faire. Il est vrai, de plus en vrai d’ailleurs depuis la pandémie du COVID, que l’on est vite critiqué, beaucoup moins remercié. Les citoyens consomment volontiers de l’asso, rouspètent quand ils ne trouvent pas une activité taillée à leur mesure ou à leur envie mais ne sont pas prêts à donner un peu (ou beaucoup) de leur temps au service des autres ou des causes qu’ils revendiquent ou qu’ils chérissent. Est-ce un reproche ? Non mais une réalité. La collectivité, la mairie, elle, doit, être claire, et je le serai ici. On doit instaurer une règle d’or : ne pas toucher à la part de budget dédié aux associations et ne jamais oublier tant ceux dont on épouse la cause que ceux avec qui nous ne sommes pas d’accord. C’est un effort. Mais c’est aussi le prix de la vitalité d’un territoire et d’une démocratie.
Christophe Bouchet


