Le maire de Tours a, comme d’autres maires contrevenants, décidé le jour la reconnaissance de l’Etat de Palestine par le Président de la République, de hisser le drapeau palestinien au fronton de la mairie malgré l’interdiction édictée par le ministère de l’Intérieur.
On peut être d’accord avec la reconnaissance de l’Etat de Palestine. On peut juger utile de l’avoir fait maintenant.
On peut. Mais pourquoi, par ce geste provocateur et aux arrière-pensées électoralistes, monter les uns contre les autres, pourquoi opposer les différentes communautés religieuses, pourquoi vouloir ainsi fracturer la société ?
Notre ville, comme tout le pays, a aujourd’hui besoin de réconciliation, de projets communs, pas de divisions.
Au surplus, pourquoi le maire est-il le premier à ainsi désobéir ? Il sera bien difficile ensuite de ramener un peu de cette autorité dont nous avons tous besoin.
Christophe Bouchet
