Lors de la dernière séance du conseil métropolitain, le lundi 29 septembre, la présentation du rapport de la cour des comptes sur la Métropole est venue briser la litanie des délibérations votées à la volée et sans aucun débat.
Ce rapport des magistrats a mis en lumière trois sujets que nous rabâchons mois après mois depuis maintenant des années.
- La dénonciation du concept absurde de « Métropole des maires » qui revient à nier le principe même d’intercommunalité en servant les maires avec de juteux fonds de concours pour leurs communes. Des sommes qui devraient être employées pour des projets métropolitains d’envergure mais qui retournent vers les communes pour le bienfait de leurs maires, sans aucun contrôle.
- Les magistrats ont noté l’absence de vision de la métropole. Là encore, nous nous étonnons depuis cinq de l’absence d’un plan pour notre intercommunalité.
- La cour de cour des comptes a enfin écrit : « la métropole ne dispose pas des ressources suffisantes pour financer l’importance de son plan pluri-annuel d’investissement actuel (le maintien des équilibres budgétaires suppose la révision du plan pluriannuel d’investissement (décalage ou suppression) et un travail sur la section de fonctionnement pour le maintien d’un niveau d’épargne suffisant »
Bref, la cour des comptes s’interroge sur l’absence de financement sur les deux plans pluriannuels coûteux, le plan vélo de 180 millions d’euros sur dix ans et la deuxième ligne de tramway d’un coût estimé à 500 millions de travaux.
Or, nous savons déjà que cette ligne, à cause d’un tracé trop long et non rentable, est prévue avec un déficit de 200 millions d’euros. Ce déficit entraîne un besoin d’une subvention de la Métropole de l’ordre de 15 millions par an. Une somme impossible à trouver. Seule solution à laquelle nous nous opposons fermement : la levée d’un nouvel impôt foncier métropolitain dès 2027.
C.B.


