Basket


Les champions de l’ASPO 76 avec Bonneau, Vacher, Demars, Bergeron, Sénégal et Albert ( de g. à dr.)
Les Knights ont séduit les champions de 1976
Où s’arrêteront Théo Léon et ses petits copains ? Après la performance XXL réalisée, vendredi soir, dans une Halle Monconseil en feu, la question est posée. Sous l’oeil des glorieux anciens de l’ASPO Tours, Jean Michel Sénégal, Michel Bergeron, Jean Louis Vacher, Patrick Demars, Eric Bonneau et Christian Albert, sacré champions de France à Grenon, le 6 mars 1976 devant Berck (92-91), le TMB a fait tomber Levallois (105-80), leader du championnat, en franchissant pour la cinquième fois la barre des cent points après les précédents succès devant Chartres (106-86), le Val de Seine (117-73), Poissy (114-73) et Rennes (108-88).
« Ils m’ont agréablement surpris, avouait Jean Michel Sénégal. Après une entame poussive, ils ont su hausser le curseur en pratiquant un jeu spectaculaire et séduisant. Cette équipe a du caractère et du répondant. Sur la fin, ils étaient intenables. »
Ce nouveau succès, le huitième à Monconseil, comblait de joie l’entraîneur Moatassim Rhennam. « Après avoir sorti Nantes en Coupe de France, nous épinglons les Métropolitans. Nous vivons une semaine exceptionnelle, jubilait le Franco-Marocain. Après un début difficile, mes joueurs ont été à l’aise comme des poissons dans l’eau. Au départ, nous avons balbutié notre basket, ratant des choses faciles, en étant parfois trop altruistes. J’aurais mauvaise grâce de leur reprocher, vu qu’à la fin on fait 26 passes décisives. Notre jeu rapide et notre vitesse nous ont permis de trouver les clefs à nos problèmes. Quand on a remis la machine en route, Levallois a eu du mal à suivre. »
Sous la houlette d’un Moustafa Haidara, MVP de la rencontre avec 20 pts, 16 rebonds et 38 d’évaluation, le TMB a ravi ses supporters. Il n’est pas le seul à s’être mis en évidence. Chacun a su apporter sa pierre à l’édifice. Ce n’est pas le fruit du hasard si on retrouve six joueurs avec Haidara, à plus de dix points avec Léon (15), Couture (15), Nebot (10), Boucaud (13) et Kaba (13). La jeunesse et l’insouciance de ces jeunes loups hissent la « Dream Team » des présidents Bouhier et Chouraki à la troisième place, à hauteur de Tarbes et Fougères derrière Levallois et Lorient, les deux leaders.
Avec un bilan prometteur de 8 victoires et 4 défaites, voilà Tours bien calé en haut du classement. Et pour couronner le tout la dernière formation de N1 en course en Coupe de France, après sorti trois équipes d’Elite 2, Caen (90-81), Evreux (98-71) et Nantes (99-69). Chalon-sur-Saône, prochain adversaire en 8e de finale est prévenu, Monconseil demeure une forteresse imprenable. En face, cette fois, une redoutable formation de Betclic Elite s’annonce avec l’Elan Chalon, invaincu en Ligue des Champions et neuvième en championnat. La rencontre devrait se tenir le mercredi 3 décembre à 20h, sous réserve de modification, étant donné que le 5, Tours reçoit Tarbes en championnat.

La joie des Tourangeaux, vainqueurs de Levallois

Le TBC n’arrive pas à enchaîner

Après s’être imposé à Meudon (80-76), une semaine plus tôt, les Tébécistes espèraient poursuivre leur remontée au classement avec le réception de la Séguinière. Malheureusement pour eux, ils ont raté l’occasion, subissant une nouvelle défaite à Monconseil face aux représentants des Mauges (61-54). Rageant, frustrant, car, même en balbutiant leur basket, les protégés de Sandrine Cerol ont fait la course en tête pendant trente huit minutes, avant de se faire rejoindre puis déborder dans le money time. Ce quatrième revers, sur leur parquet, après ceux concédés devant Saint Barthélémy (86-81), Challans (90-83) et Chartres (76-73) assombrit l’horizon.
Avec un bilan négatif de trois succès pour six défaites, les joueurs de Pierre Da Costa pointent à la dixième place. Les voilà, après neuf journées, dans la zone rouge, avec seulement quatre équipes dans le rétroviseur. Relégués en Nationale 3, les pensionnaires du Hallebardier, dont les travaux avancent, ambitionnaient de remonter immédiatement. Ce pari, sauf retournement de situation à priori improbable, vont devoir désormais lutter pour le maintien.

Présentation de l’école de basket du TBC à la mi-temps
Hockey

La bonne glisse des Remparts
La cadence infernale imposée par le calendrier très exigeant du championnat ne semble pas perturber les hockeyeurs tourangeaux. Avant la réception de Strasbourg, samedi soir à la patinoire, les protégés de Stéphane Gros ont enchaîné six rencontres en l’espace d’un mois. Bien ancrés sur le podium après la réception victorieuse des Bouquetins de Courchevel Méribel Pralognan (6-3), ils ont, en effet, signé un exploit de taille en allant s’imposer à Caen face aux Drakkars (6-4). Avec notamment un doublé de Greg Lapointe et de Steven Fournier.
Cette performance XXL leur a permis d’accèder (momentanèment) à la deuxième place du classement derrière les Dogs de Cholet et devant les Bisons de Neuilly. Elle a aussi fait mentir leur coach, qui déclarait avant ce match « marquer six buts à Ronan Quemener, le gardien normand est impossible. » Comme quoi… le sport ne reste pas une science exacte et c’est tant mieux.
En pratiquant un jeu bien léché, ambitieux et efficace, les Remparts continuent de séduire et d’avancer. Avec en prime une ligne d’attaque très performante, puisqu’avec 39 buts, elle était la meilleure de la Ligue. « Le groupe est mobilisé et progresse, se réjouit Stéphane Gros, l’entraîneur. On continue à construire notre identité de jeu portée sur la vitesse et l’appétit offensif. » Avec bonheur. Il le faut puisque les Remparts ont affiché clairement leur volonté de monter en Ligue Magnus. L’élimination rapide en seizième de finale de la Coupe de France à Caen (4-2) leur permet désormais de pouvoir se concentrer sur un seul objectif. La route est encore longue et semée d’embûches, comme le prouve la défaite des Remparts, ce dernier week-end face à Strasbourg (5-2). Ce faux pas a pour conséquence de leur faire perdre leur invincibilité à domicile et de les rétrograder sur la troisième marche du podium. A eux de vite se remettre la tête à l’endroit, car une semaine agitée les attend avec un déplacement à Cholet, mardi et la réception de Neuilly, samedi prochain.

Rugby

L’UST est passée si près…

Paul De Lauzon inscrit le premier essai de l’UST
Après Saint Médard, où l’UST s’est incliné (31-17), voici une semaine et avant Floirac, prochain adversaire des « orange et bleu », le samedi 6 décembre, au stade Tonnellé, Martin Raguin et ses coéquipiers se voyaient proposer un col de première catégorie avec la venue du RC Bassin d’Arcachon.
Ce duel au sommet entre les deux dauphins de Saint Médard, avec pour enjeu la place de leader, a tenu toutes ses promesses. Tours a tenu la dragée haute aux joueurs du Bassin et n’a pas à rougir de sa courte défaite (28-23).
« Mes joueurs ont tout donné jusqu’au bout pour gagner, confessait avec une pointe de regrets l’entraîneur Bertrand Guilloux. On a même la balle de match, mais çà ne tourne pas à notre avantage. On continue à apprendre. Malgré tout, je suis content et fier de mes troupes. Dans ce match, on a vraiment existé. On a essayé de faire du jeu, on a bien combattu, on a rivalisé en mêlée. A l’arrivée, ca se joue sur des détails. On peut regretter d’avoir encaissé, en supériorité numérique, un essai casquette, car il nous manque cinq points. Après une semaine de repos, il va falloir se remettre au travail pour rectifier nos erreurs et vite retrouver notre dynamique pour aller récupérer les points perdus à Barbezieux. »
Après ce match de haute volée contre un ténor de la poule, où l’UST a dû se contenter du bonus défensif, Fabien Pinto De Silva tenait, lui aussi, un discours positif. « On n’a pas à rougir de cette défaite, avouait le solide deuxième ligne. On a su mettre l’intensité nécessaire. Dans l’envie, nous étions présents. Devant, ils ne nous ont pas roulé dessus, on a fait mieux que rivaliser. C’est intéressant pour l’avenir, je suis sûr qu’on peut encore faire mieux. Il faut corriger les petits détails, qui nous pénalisent. On perd sur notre dernière possession de balle. On ne finit pas les coups, on n’est pas assez tueur. Il faut continuer à bosser pour acquérir l’expérience, que possède Arcachon. Lors de cette confrontation, on a montré que l’UST mérite sa place en haut de tableau de Fédérale 1. C’est un message fort que envoyons à tous nos adversaires. Il reste un bloc avant Noël (Barbezieux et Courbevoie à l’extérieur et Floirac à Tonnellé). On n’a pas le choix, il nous faut trois victoires. »
Redescendue à la cinquième place de la poule avec 29 pts, à hauteur de Limoges, l’UST compte trois longueurs de retard sur le Bassin d’Arcachon, le nouveau leader, deux sur Floirac et Saint Médard et un sur Issoire. Ce championnat s’annonce passionnant et excitant. Derrrière les six premiers, un fossé commence à se creuser. Gujan, le septième est déjà à neuf points. Si l’UST continue à montrer un visage aussi séduisant, elle semble en mesure de viser une place qualificative pour les phases finales. Tout cela est encore loin.

La joie des Tourangeaux. Masuku félicite Bolenaivalu après son essai
Volley

TVB : Baptême du feu réussi pour le Croate Igor Juricic

Sacré champion de France à dix reprises, le TVB a attaqué la saison tambour battant, affichant d’entrée ses intentions de conserver sa couronne nationale. Après six journées, le TVB occupe une prometteuse deuxième place au classement avec un bilan largement positif de cinq succès en six rencontres.
Après avoir battu Ajaccio (3-0), le 21 octobre pour l’ouverture du championnat, Zelko Coric et ses coéquipiers ont, en effet, enchaîné en dominant Le Plessis Robinson (3-1), Narbonne (3-0), Poitiers (3-2), puis en décrochant, à Grenon, un premier trophée avec la Supercoupe devant Tourcoing (3-2) et, enfin, Paris (3-1). Entre temps, le 7 novembre, il y a eu la défaite à Montpellier (3-0), qui, on l’a appris par la suite, a fait couler beaucoup d’encre à cause d’une communication assez surprenante du coach Mladen Kasic à l’issue de la victoire devant Tourcoing, au micro de beIN Sports… Cette situation assez ubuesque sur fond de désaccord mérite certains éclaircissements. Explications.
Le dimanche 2 novembre, soit deux jours après la victoire dans le derby face à Poitiers, Mladen Kasic annonce à François Bruneau, le président et à Pascal Foussard, le conseiller sportif, son intention de quitter le TVB. Derrière, le groupe apprend cette décision avant… le déplacement à Montpellier. L’annonce du départ de Kasic a-t-elle engendré le non-match du TVB dans l’Hérault ? On peut l’imaginer sans toutefois l’affirmer. Toujours est-il que le club, qui entendait diffuser l’information au lendemain du succès dans la Supercoupe, s’est fait griller la politesse. Au micro de beIN, Kasic déclarait « Si on gagne, j’avais prévenu que je quitterai le club, alors je dois tenir la parole. »
En coulisse, le duo Bruneau – Foussard avait activé les pistes pour trouver un successeur à Kasic. Dès le jeudi matin, Igor Juricic, un autre Croate de 51 ans, débarquait à Grenon. Un entraîneur au CV fourni passé par Tourcoing, la Russie, la Pologne avant de prendre en main la sélection croate. L’arrivée de ce troisième entraîneur en un an après Fronckowiak et Kasic ne semble pas avoir perturbé la marche en avant du TVB. Dirigés par Juricic, les champions de France ont dominé le Paris Volley. Visiblement, la page est tournée. Tout le monde regarde résolument vers l’avenir. Quant à Kasic, pressé de quitter la Touraine, il ne s’est pas appesanti dans de longs discours. Affirmant néanmoins d’une manière énigmatique. « J’ai pris la décision de partir il y a deux semaines. Je ne me sens pas bien ici. Je ne suis pas le vrai Mladen Kasic. »
Tennis de table

La 4S Tours prend du retard
Après cinq journées de championnat, les pongistes d’Antoine Eraud tardent à trouver la bonne carburation. Leur bilan le prouve. Avec quatre défaites et une seule victoire, la 4S pointe à la dixième place du classement de Pro B. Après avoir été défaits à domicile par Fréjus (3-2), puis au Havre (3-1), Rémi Betelu et Hugo Deschamps ont déjoué tous les pronostics en épinglant le leader Amiens (3-1), salle Jean Claude Cissé.
On les pensait relancés. Malheureusement, derrière, ils ont connu une semaine délicate en se faisant surprendre par le Pays Compiègnois (3-2), avant d’être balayés, dimanche soir, à Nice (3-0) en moins de deux heures, sans parvenir à décrocher le moindre set.
Même si les huit premiers seront qualifiés pour les phases finales, la 4S est en retard sur son plan de route et va devoir se refaire une santé rapidement avant le déplacement à Lille le 14 décembre et la venue de Saint Denis, le leader invaincu, deux jours plus tard.


