2019 : l’exemple
En 2019, dans des conditions similaires de chaleur et de vétusté de nos écoles nous avions agi de manière très différente. Après une étude minutieuse des écoles avec la directrice du service de l’Education à la mairie, Anne Talois, avec Cécile Chevillard, adjointe à l’Education et à la petite enfance et la Première adjointe Marion Nicolay-Cabanne, nous avions choisi de fermer 19 écoles sur 58.
Nous avions appelé les parents à la sagesse, les employeurs aussi, mais nous avions offert des solutions de repli à chaque famille dans les autres écoles et assuré dans tous les quartiers de la ville la continuité de l’accueil et des repas pour les 10.000 enfants concernés. Une autre méthode. Pragmatique. Soucieuse de l’intérêt de chacun, protectrice pour tous. Le bon exemple ?
Ecoles résilientes, vraiment ?
Le coup de chaleur du mois de juin soulève un autre sujet d’envergure. Depuis le début du mandat la majorité vante ses mérites et un soi-disant savoir-faire, des écoles dites « résilientes », étudiées pour les fortes vagues de chaleur, des cours d’école revégétalisées inaugurées en grande pompe à l’école Buisson-Molière, à Jules Verne ou à Paul Bert toutes accompagnées du catéchisme vert. Ainsi, lors de la dernière inauguration début juillet, la mairie notait « une attention particulière a été portée à la performance énergétique du bâtiment : brise-soleil orientables, isolant biosourcés, toitures végétalisées ». Or les portes sont aussi restées closes.
Les rénovations ont-elles été mal étudiées ?
Ont-elles été mal réalisées ?
Les constructions sont-elles inefficaces ?
Chacun jugera.
Climatisons !
Pour sortir du problème des écoles en temps de canicule, il faudra les climatiser en partie. Les EHPAD et les crèches ont toutes (obligatoirement) un espace climatisé.
Il faudra donc -rapidement- dans 1 école sur 3 au moins dégager un grand espace climatisé, réfectoire, salle d’éveil ou préau selon les configurations. Par ailleurs ces clims permettent de mieux réchauffer l’hiver, plus vite, et à moindre coût, sans pousser les chaudières au gaz gourmandes en euros et en CO2.
Il faudra par ailleurs disposer de brumisateurs d’eau, peu coûteux en eau et très efficaces, le tout dans un plan canicule très élaboré et détaillé.
C.B.


