J’aime beaucoup le pavoisement du Pont Wilson par l’artiste Thomas Hugueney, son graphisme, ses dessins, ses couleurs, ses animaux. Mais !
Oui il y a un mais : la légende qui l’accompagne et les explications qui justifient les dessins :
« Le véritable peuple du Val-de-Loire, ce ne sont pas les humains mais les animaux ».
Cette simple phrase dégouline d’une idéologie vaseuse.
– D’abord, l’adjectif « véritable » pour dire où est la Vérité. Que cette vérité est ici énoncée, détenue et absolue…
– Ensuite pourquoi opposer les animaux et les hommes. « Ce ne sont pas les hommes… ». Je respecte les animaux, je les sauve et les dorlote, croyez-moi. Pas par opposition avec les hommes. En harmonie.
– Enfin oublier que le vivant, outre les humains, ce ne sont pas que les animaux mais les végétaux…
Cette idéologie nous est bien connue désormais à Tours. Des politiques lancées malgré la casse sociale ou sanitaire. « On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs » justifie souvent, un peu sauvage, le maire.
Tout le monde est-il bien d’accord pour ce type d’omelette (et les œufs à casser) ?
C.B.





